Cela faisait longtemps que je n'avais pas posté dans cette rubrique, non pas que je ne lise plus (pour ça il faudrait au moins que l'on me crève les yeux), mais juste que je manque de courage pour entretenir cette partie.

Mais aujourd'hui petit changement : il s'agit d'une BD.

Bon une grosse BD de 457 pages tout de même !

Château L'Attente Par Linda Medley

Editions çà et là

Ce qui m'a poussé à la lire : Tout d'abord cette histoire part de contes de fée. Mais si on y prend garde (enfin pas besoin d'être très attentif pour le voir) Elle parle aussi de la condition des femmes. Et les contes sont un bon départ plein de machisme (en effet tout le monde sait que les princesses sont un peu nounouilles, peureuses, capricieuses et les gentilles princesses aiment les tâches ménagères ... Comme Blanche neige). De plus j'aime la BD, j'aime le style des dessins, et j'en avais un peu ma claque des livres sérieux (là je lis Les Bienveillantes et ça me fait faire des cauchemars). Je voulais ce livre depuis Noël (mais rien dans mon petit soulier), alors lassée de le regarder dans toutes les librairie, je me suis décidée à l'acheter.

L'histoire : Tout commence par une peite histoire proche de celle de la belle au bois dormant. La princesse part avec son prince et délaisse son château. Ce dernier devient un refuge pour tous ceux qui en cherchent un. D'ailleurs une princesse quitte sa demeure le visage tuméfié ... Et puis il y a aussi ces femmes qui refusent d'être exploitées et qui voient leur barbes pousser ... Des chevaliers errants ... Un bébé vert ...

Mon avis : Une BD exceptionnelle, pleine d'humour et de clins d'oeil. Un bon moment de détente en perspective et des personnages très attachants. Les histoires se révèlent peu à peu, comme les protagonistes. Plus on avance, plus on est capté par le livre. Quant aux dessins (toujours noirs et blancs) vous pouvez en juger par vous même. Il serait dommage de ne pas l'avoir dans sa bibliothèque.  

Les points positifs : - Un récit intelligent et plein d'humour

                                             - L'univers des contes

                                             - Les dessins à la fois sobres et travaillés

                                             - La longueur (ben oui 457 pages ça en fait plus à aimer)

Les points négatifs : - Le prix (26 euros tout de même, mais on peut toujours -comme moi- l'acheter d'occasion)

                                              - Sans doute plus adressé à un public féminin (mais si on est une femme c'est plutôt positif)

Les prix : Sélection officielle Angoulême 2008 / Prix Millepages BD 2007/ Prix de la Xeric Foundation/ Deux Eisner Awards / Un Harvey Award  ...

Alors lancez vous dans le conte :

La Ligne Noire<o:p></o:p>

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Jean-Christophe Grangé

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Ce qui m’a poussé à lire ce livre : Après avoir publié la critique du Serment de Limbes un commentaire a été posté pour me demander si ce livre était aussi sanglant que La ligne Noire … J’ai donc cherché à obtenir cet ouvrage pour pouvoir répondre à la question. De plus je n’ai pas vraiment hésité car ce que j’ai lu de Grangé jusqu’alors m’a vraiment marquée. Ce coup-ci dans le train je me tordais de douleur et d’angoisse (les gens doivent vraiment me prendre pour une folle ^^) mais ce n’est pas trop grave, je n’étais pas la seule du wagon à vivre son livre (en face il y avait un garçon qui de temps en temps semblait prêt à pleurer de joie … Malheureusement je n’ai pas vu le titre de son livre …)<o:p></o:p>

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Genre : Roman (proche de policier)<o:p></o:p>

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L’histoire : Tout d’abord il y a Jacques Reverdi pris en flagrant délit de meurtre à Papan en Malaisie, ancien champion français d’apnée, qui enfermé en attendant son jugement et son exécution semble voir tout ce qui l’entoure avec mépris et indifférence. Puis en France il y a Marc, journaliste en quête de tueurs en série qui cherche à dépasser ses traumatismes passés. Pour entrer en contact avec Reverdi et comprendre la logique criminel il est prêt à jouer un jeu dangereux … Et même très dangereux.<o:p></o:p>

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Mon avis :   Un livre qui prend vraiment aux tripes (au sens propre par moment on a réellement mal au ventre, du moins les femmes je pense), certains passages sont assez durs à encaisser mais l’intrigue est extraordinaire car on se lance dans une sorte d’enquête énigmatique dont l’issue semble plus qu’incertaine. Nous allons de surprises en surprises jusqu’à la dernière page incluse. Pour l’écriture elle est comme pour le Serment des Limbes et L’empire des Loups très fluide et très agréable avec des mots expressifs qui rendent à merveille les ambiances les plus glauques ne particulier.<o:p></o:p>

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Les points positifs : -Le mystère qui entoure ce livre (aucune information sur son contenu dans mon édition : pour savoir il faut lire) qui fait écho à celui de l’histoire (jusqu’où peut-on aller dans l’horreur)<o:p></o:p>

-         Un style analogue au Secret des Limbes, et certaines anecdotes qui annonce ce roman.<o:p></o:p>

-         Des personnages torturés qui ne nous laissent pas en paix et nous passionnent<o:p></o:p>

-         Une lecture facile et attrayante<o:p></o:p>

-         Un roman plein de rebondissements (n’ayez pas de certitudes)<o:p></o:p>

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Les points négatifs : - Des scènes horribles (donc âmes sensibles s’abstenir)<o:p></o:p>

-         Une vision très noire du monde même si certains personnages font pencher la balance vers l’espoir. <o:p></o:p>

-         Ce livre peut réellement vous donner mal au ventre ou envie de vomir (sur moi les effets ont été atténués mais je connais une fille qui a adoré mais s’est sentie mal par moment)

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Citation : « Il existe, quelque part en Asie du Sud-Est, entre le tropique du Cancer et la ligne de l’équateur, une autre ligne. Une ligne noire jalonnée de corps et d’effroi. » Celle-ci, c’est la citation choisie pour la quatrième de couverture. <o:p></o:p>

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En cadeau en voici une autre :<o:p></o:p>

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                               «  - (…) les femmes portent l’amour en elles.<o:p></o:p>

-         Comme les hommes, non ?<o:p></o:p>

- Non. Elles ont le feu sacré. Elles « croient » en l’amour comme les intégristes croient en Dieu. Quelle que soit la fille que tu rencontres, quelle que soit son attitude, son insouciance apparente, son indépendance, elle conserve toujours en elle, parfois très profondément, ce feu sacré. »  

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Cul de Sac

de

Douglas Kennedy

Ce qui m'a poussé à lire ce livre : J'aime beaucoup le style de Douglas Kennedy, donc je me suis plongée dans ce livre que ma petite maman et ma tante m'avait conseillé. Et si j'en parle aujourd'hui (alors que je l'ai lu il y a déjà un moment) c'est tout d'abord car ce livre m'a marqué et qu'hier j'en ai parlé au détour d'une conversation msn sur l'Australie ...

Genre : roman américain proche du polar

L'histoire : Un américain légèrement paumé décide de tout quitter et de partir dans le bush australien tout aurait put bien se passer s'il n'avait pas renversé un Kangourou alors qu'il roulait de nuit. Le long du chemin il rencontre Angie qui vient d'un village perdu au milieu de nulle part et "oublié" de tous ... Enlevé par une communauté de hippies qui ne sont plus vraiment "peace and love" le protagoniste n'aura plus qu'un but : FUIR.

Mon avis : un roman très bien écrit, on se sent vraiment lié au personnage et on stress pour lui tout le long de l'histoire. A la fois drôle et "flippant" ce roman montre comment une utopie peut devenir un enfer. Ce roman nous tient vraiment en haleine jusqu'au dernier moment... Mieux vaut ne pas trop en révéler.

Les point positifs de ce livre : -une écriture vraiment agréable

                                                  - une histoire prennante

                                                  - un livre plein d'un humour grinçant

Les points négatifs : - un roman stressant (à éviter avant un voyage en Australie)

                                  - bizarement au début on n'accroche pas vraiment avec le personnage ... Mais par la suite on ne le laisserait tomber pour rien au monde.

                                 - le roman ne décrit que les aspect négatif de l'Australie

Citation : "Je craque pour une carte périmée dans une librairie de Boston et deux heures après, dans un hôtel à puces et entre deux haut-le-coeur, je décide de tout plaquer et de partir pour le trou du cul de l'Australie. [...] Je demande un visa. Je prends un billet d'avion. Et, trente-six heures plus tard, je débarque à Darwin. Moralité: À trop aimer les cartes, on perd la boussole."

J'adore les nuages ...

Et ce poème de Baudelaire m'a toujours beaucoup marquée ...

- Qui aimes-tu le mieux, homme enigmatique, dis? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis?
-Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!

Baudelaire: Petits poèmes en prose, I (1869)

Voilà ... La photo c'est la fenêtre de mon ancienne chambre ...

Ni d’Eve ni d’Adam<o:p></o:p>

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D’Amélie Nothomb<o:p></o:p>

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<v:shapetype id="_x0000_t75" stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><o:p></o:p>

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Ce qui m’a poussé à lire ce livre : j’avais aimé Métaphysique des tubes et apprécié Biographie de la faim et Stupeur et Tremblements. Ce roman biographique en est la continuation. De plus j’aime assez les archaïsme de l’écriture d’Amélie Nothomb et la plongée dans cette culture japonaise qui nous est si étrangère. Voici pourquoi j’ai entamé ce livre<o:p></o:p>

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Genre : Roman autobiographique<o:p></o:p>

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L’histoire : De retour au japon qu’elle a quitté toute petite la narratrice donne des cours de français à un jeune Tokyoïte, Rinri, pour pouvoir en même temps entraîner son japonais. Entre Rinri et elle va débuter une histoire sentimentale particulière accompagnée des coutumes et du mode de vie japonais. Entre les incompréhensions et les décalages culturels, la narratrice tente de trouver sa place à Tokyo et dans ce peuple si différent.<o:p></o:p>

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Mon avis : Ce livre ne m’a pas vraiment enthousiasmé, il est certes intéressant du point de vue de la découverte de la culture et du mode de vie au Japon, mais à part ça, je trouve que l’auteur s’écoute un peu parler. L’étrangeté de son personnage qui était jusqu’alors attachante (dans les romans précédents) se change désormais en une forme de monstruosité dans le sens où elle nous paraît de plus en plus étrangère à l’humanité de part son égoïsme. Pour moi il s’agit d’un roman égocentrique sur le mode « moi contre le monde entier » et « je suis une incomprise ». A cela se rajoute un léger côté Calimero (personne ne m’aime) doublé de son contraire : « si on m’aime trop j’étouffe : je ne peux pas aimer les autres car je ne suis pas comme eux». <o:p></o:p>

                   Cependant le style reste intéressant littérairement parlant, ne serait-ce que pour les tournures de phrases, le lexique utilisé, et les temps verbaux peu courant dans la littérature contemporaine (comme le passé simple) qui foisonnent. Mais pour vraiment les apprécier autant lire les autres roman ou récits autobiographique de cet auteur.<o:p></o:p>

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Les points positifs : -     le style qui bien que très intéressant ne rend pas le récit superficiel.<o:p></o:p>

-         la découverte de la culture nippone et de ses rites. <o:p></o:p>

-         Une vision du monde, particulière à Amélie Nothomb, qui demande à être connue<o:p></o:p>

-         Ce livre appartient à une série sur la vie de l’auteur qui mérite d’être lue<o:p></o:p>

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Les points négatifs : -     un « bla bla » incessant auquel on ne croit plus. <o:p></o:p>

-         L’irritante supériorité que se confère l’auteur<o:p></o:p>

-         Un manque de renouveau par rapport à Stupeur et Tremblements <o:p></o:p>

-         La forme d’indifférence que l’on a pour les protagonistes (on ne les aime pas spécialement, on ne les déteste pas spécialement non plus)<o:p></o:p>

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 Citation : « un seul arbre ainsi orné eût suffit à m’exalter. J’en vis des armées, figées dans les prairies désertes : la tête me tournait tant d’admiration que de désir, car les kakis à point font mes délices. Hélas, j’eus beau sauter, je n’en attrapai aucun. <o:p></o:p>

« Féerie pour les yeux, pensais-je. Il ne faut pas toujours vouloir tout manger. » Ce dernier argument ne me convainquit pas. »

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L’empire des Loups<o:p></o:p>

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Jean-Christophe Grangé<o:p></o:p>

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Ce qui m’a poussé à lire ce livre : Je viens de terminer Le secret des limbes du même auteur (dont j’ai fait ici même la critique…) et un commentaire sur cet article m’a interpellé sur La ligne noire (toujours de Grangé)… Je n’ai pas ce livre, mais on vient de me prêter L’empire des loups, alors pourquoi ne pas tenter (d’autant que j’ai beaucoup apprécié Le secret des Limbes). Donc de nouveau du Grangé, et pour bientôt La Ligne Noire que l’on vient de me passer (je pourrais ainsi vous dire à quel point ce livre parle de l’horreur)

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Genre : Roman policier<o:p></o:p>

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L’histoire : Anna perd la mémoire, les visages de ceux qu’elle connaît s’effacent, et alors que ses proches deviennent de parfaits inconnus, des personnes anonymes lui paraissent source de souvenirs. La jeune femme commence à se demander si on ne la manipule pas … Parallèlement un policier enquête sur le meurtre de femmes turques, en quelques mois trois cadavres horriblement mutilés on été découverts, mais la loi du silence et la peur règnent sur le quartier. Il est donc obligé de faire appel à un ancien « flic » à la retraite dont les méthodes rudes avaient marquées les commissariats et le quartier turque…<o:p></o:p>

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Mon avis : Un livre très accrocheur mais néanmoins plus fade que le Secret des Limbes. Cependant l’auteur nous embraque dans une histoire passionnante, mouvementée et un peu macabre. L’écriture est fluide, le récit reste crédible, on prend du plaisir à lire ce livre. Il ne faut néanmoins pas s’attendre à un roman agréable, l’auteur prend du plaisir à malmener les personnages et à leur faire commettre des atrocités dont aucun détail ne nous est épargné.<o:p></o:p>

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 Les points positifs : - Une taille raisonnable, qui permet à tout le monde de l’apprécier.<o:p></o:p>

-         Une enquête policière bien menée qui accroche le lecteur.<o:p></o:p>

-         Une vision peu classique de Paris, des fanatiques et des changements que le 11 septembre a provoqués.<o:p></o:p>

-         Une écriture fluide.<o:p></o:p>

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Les points négatifs : - Un roman plutôt violent (mais beaucoup moins que le Secret des Limbes) dans lequel l’espoir meurt avant de naître.<o:p></o:p>

-         Quelques difficultés (assez réduites) vis-à-vis des relations internationales, des cartels de la drogue …<o:p></o:p>

-         Des personnages intéressants mais sommes toute assez peu attachant (ce n’est pas un roman pour ceux qui aiment s’identifier aux protagonistes)<o:p></o:p>

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Citation : « - Celui que je n’ai pas reconnu : qui était-ce ?<o:p></o:p>

Pas de réponse. Les yeux vairons de David Bowie vibrèrent sur le miroir orienté. Elle se redressa et dit plus fort :<o:p></o:p>

-         Eric, je t’ai posé une question : qui était-ce ?<o:p></o:p>

La glace s’éteignit. En une seconde, ses yeux s’habituèrent à l’obscurité. Elle capta son reflet dans le rectangle oblique : livide, osseux. Le visage qu’une morte »<o:p></o:p>

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Vous voici

Dans

Ma Bibliothèque

Je vais tenter de vous donner un aperçu des livres qui m’ont plu ou déplu en choisissant de préférence ceux qui ne sont pas trop connus (pas la peine de vous présenter de Da Vinci Code tout le monde sait de quoi il retourne) de même je vais essayer de ne pas trop vous embêter avec la littérature classique (sauf si vous le souhaitez)<o:p></o:p>

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N’hésitez pas à donner votre avis et à intervenir : la lecture peut être un partage, et il n’y a que comme cela que je pourrais cibler vos demandes<o:p></o:p>

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Pour le moment je mets pour chaque livre :

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-         Ce qui m’a poussé à le lire (ma rencontre avec ce livre), qui tient lieu en même temps d’introduction<o:p></o:p>

-         Le genre (pour savoir de quoi il retourne)<o:p></o:p>

-         L’histoire : un bref résumé qui ne révèle rien du suspense mais tente de vous allécher un peu <o:p></o:p>

-         Mon avis personnel <o:p></o:p>

-         Les points positifs du livre (pourquoi vous devriez le lire)<o:p></o:p>

-         Les points négatifs (ce qui peut faire que ce livre n’est pas pour vous)<o:p></o:p>

-         Une citation (pour voir le genre)<o:p></o:p>

-         Une image (car je sais que vous préférez ça aux longs textes)

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Voilà si vous avez des suggestions n’hésitez pas à me les faire parvenir. Que ce soit pour améliorer la critique (du genre vous pensez qu’il est utile de préciser la couleur préférée de l’auteur pour décrire un livre … Non là je ne pourrais rien pour vous si c’est ce que vous souhaitez), soit pour me proposer un livre (je suis ouverte à vos idées même en littérature enfantine ^^ mais peut-être pas Oui-Oui quand même), ou pour donner votre avis sur ce que je raconte (vous avez le droit d’être d’accord ou non avec moi alors exprimez le et ajoutez des informations pour les autres lecteurs)<o:p></o:p>

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Bonne Lecture<o:p></o:p>

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Je ne sais pas pourquoi j’écris tout ça personne ne le lira jamais <o:p></o:p>

Hôtel des deux mondes<o:p></o:p>

Eric-Emmmanuel Schmitt<o:p></o:p>

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<o:p>Ce qui m'a poussé à  lire ce livre : J'avais beaucoup aimé Oscar et la dame rose et je l'avais trouvé très théâtral donc je voulais voir ce que l'auteur valait sur une vraie pièce de théâtre. Et donc bibliothèque et lecture ...</o:p>

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Genre : Théâtre<o:p></o:p>

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L’histoire : Quand on arrive à l’hôtel des deux mondes, on se demande d’abord ce que l’on y fait. Puis vers quelle destination on va repartir : le bas qui nous ramène à la vie que l’on avait avant, ou le haut vers lequel il faudra un jour aller, mais qui est inconnu. Le docteur S. accompagne les clients et leur donnent des nouvelles sans répondre directement à leurs questions. Une pièce entre le rêve et la réalité et entre la vie et la mort<o:p></o:p>

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Mon avis : plutôt bien ficelée cette pièce nous fait avancer dans un monde parallèle ou tout est possible, mais ou les « clients » n’ont qu’une chose à faire : attendre que le sort ou ce « on » ou du moins une puissance inconnue décide de les faire monter ou descendre dans cet ascenseur par lequel ils sont venus. Certains personnages sont très intéressants comme le président imbus de sa personne qui ne comprend pas que là où il est les privilèges sont abolis. Cependant je trouve que la pièce finie par s’essouffler un peu, en particulier avec l’arrivée de Laura. Cependant à la fin elle reprend toute sa force. J’aime beaucoup le style de cet auteur (j’ai déjà présenté Oscar et la Dame Rose de lui) et sa vision du monde et de la spiritualité. Je pense que cette pièce mériterait d’être vue au théâtre (éternelle question : doit-on lire le théâtre ?)<o:p></o:p>

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Les plus de ce livre : - La forme brève et vivante du théâtre. <o:p></o:p>

-  L’humour de certains passages<o:p></o:p>

-  La vision du monde et de la vie. <o:p></o:p>

-  Des personnages intéressants venant de tous les milieux <o:p></o:p>

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Les moins de ce livre : - Il faut aimer le théâtre même s’il ne s’agit pas d’une pièce commune<o:p></o:p>

-         Un passage ou la pièce rame un peu (à mon goût)<o:p></o:p>

-         Moins d’intérêts spirituel que les autres livres de cet auteur.<o:p></o:p>

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Citation : «  Le Président : La vérité est nécessairement l’une ou l’autre chose mais pas les deux. Ou bien. Ou bien. Ou bien vous avez raison et j’ai tort. Ou bien j’ai raison et vous avez tort.<o:p></o:p>

                     Le mage : votre vérité ne peut tolérer la mienne ?<o:p></o:p>

                    <o:p></o:p>

                     Le Président : Evidemment. »

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Le Serment des Limbes<o:p></o:p>

De <o:p></o:p>

Jean-Christophe Grangé

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Ce qui m'a poussé à le lire : Tout le monde me parlait de Grangé, donc je voulais essayer. Et comme c'était son dernier roman je me suis plongée dedans et j'y suis restée coincée ...

Genre : Policier<o:p></o:p>

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L’histoire : Mathieu policier catholique apprend le suicide de son ami Luc lui aussi inspecteur très croyant. Très vite quelque chose l’étonne, la vie est un don divin, un croyant ne peut se suicider ainsi. En reprenant les dossiers de son ami, il cherche à trouver ce qui put ainsi faire basculer Luc. Il va alors être confronté à des crimes inhumains dans lesquels le tueur joue avec la chronologie de la mort et se réclame apôtre de Satan. Mais n’est-ce pas le diable lui-même que le policier pourchasse, le démon qui ne connaît ni les frontières, ni aucunes limites ? <o:p></o:p>

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Mon avis : un très bon livre plein de suspense et de rebondissements, mais aussi très dur (entre autres des passages de descriptions de cadavres en décomposition et de crimes abominables). Tout au long le diable fait sentir son haleine pleine de souffre, mais le protagoniste refuse l’explication surnaturelle à laquelle certains adhèrent et part en quête de vérités rationnelles (pas de blague je ne donne pas le dénouement). Une enquête très bien menée sans trop de discordances mais pleine de surprises. A chaque fois que vous avez une certitude, c’est que vous vous trompez (ou presque). Le tout agrémenté de citations religieuses et description du malin, qui semble se jouer de Mathieu comme l’auteur se joue de nous. <o:p></o:p>

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Les points positifs de ce livre :<o:p></o:p>

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             - Un livre passionnant dont on ne décroche pas, on n’a qu’une envie quand on le referme, pouvoir le poursuivre le plus rapidement possible.<o:p></o:p>

-         Une enquête qui bouge dans Paris et ces milieux les plus malsains, mais aussi dans le reste de la France et plus généralement en Europe. <o:p></o:p>

-         Un mystère bien épais jusqu’à la fin <o:p></o:p>

-         Une histoire terrifiante qui donne des frissons, mais qui nous ravie.<o:p></o:p>

-         Quelques points intéressant sur la religion et le satanisme. Mais nullement didactiques<o:p></o:p>

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Les points négatifs de ce livre : <o:p></o:p>

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-         C’est un énorme pavé (vous pouvez assommer quelqu’un avec, ce qui parfois est rassurant quand vous êtes plongé dedans), donc les petits lecteurs devront s’en passer ou s’armer de courage même s’il est simple à comprendre et à lire. En tout cas pour l’avoir fait je vous jure que ce n’est pas le format idéal pour le mettre dans son sac à main. <o:p></o:p>

-         Des passages vraiment morbides qui pourront en effrayer certains. Quand on le lit le soir et que l’on est seul, une fois la lumière éteinte le moindre craquement vous fait sursauter. <o:p></o:p>

-         Quelques passages un peu exagérés et qui ne semble pas su tout réalistes (mais n’oublions pas que le diable rôde)<o:p></o:p>

-         Le livre nous tient et il est difficile de s’en détacher avant la fin alors n’espérez pas vous coucher de bonne heure pendant que vous le lirez.<o:p></o:p>

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Citation : « L’image du démon venait de jaillir, mordant à pleines dents les chairs de Sylvie Simonis, entouré d’un nuage de mouche, sur fond de chiens hurlants. Un souvenir, hérité de mes cours de théologie, me revint en tête.<o:p></o:p>

         Belzébuth provenait de l’hébreu Beelzeboul.<o:p></o:p>

         Lui-même dérivé du nom philistin Beel Zebud<o:p></o:p>

         Le seigneur des mouches. »     

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Oscar et la Dame Rose

d'Eric-Emmanuel Schmitt

Ce qui m'a poussé à lire ce livre : En réalité c'est du pur hasard ... Je n'avais plus rien à lire et ma mère m'a dit que c'était très bien et du coup je l'ai lu dans le train entre Le Havre et Rouen... Et voilà grand moment d'émotion (si parmi vous il y en a qui prenne ce train je suis assez repérable : c'est moi la folle qui en lisant se met à pleurer, à se tordre le visage de douleur et tout ces trucs pas net )

L'histoire : Oscar un enfant de 10 ans ayant un cancer en phase terminale va - sous le conseil de "mamie rose" une visiteuse de l'hôpital - se mettre à écrire à dieu ... Le livre est une compilation des 10 lettres de l'enfant. Le lecteur se sent intimement lié à Oscar qui prend sa maladie avec stoïcisme quand les adultes autour de lui ont peur.

Mon avis : Ce livre très vite lu (pour moi moins de 3/4 d'heures) est très bien vu, et l'émotions est réellement au rendez-vous (moi je pleurais en le lisant dans le train). Les lettres sont écrites avec les mots d'un petut garçons qui exprime ses sentiments face à la maladie, le monde de l'hôpital et les adultes qui l'entourent.

                      Pour moi c'est vraiment un très bon livre. L'approche de dieu n'est pas du tout mystique ni lié aux miracles. Il s'agit plus d'une manière d'aller vers la fin sans craintes. Et on y croit vraiment.

Les plus du livre : - Le livre est très court et peu donc être lu très rapidemment que ce soit par des lecteurs confirmés ou par ceux qui sont moins assidus ( d'autant que le langage utilisé est très simple) Idéal pour les voyages.

                              - Les personnages très attachants (comme mamie rose ancienne catcheuse si vieille qu'elle est "périmée" et qui a une anectdote sur tout)

                               - Plein d'émotion mais pas que de la tristesse ... On est triste et en même temps heureux ... Une vraie lumière semble émaner du livre

Les moins : -Le livre est trop court on en veut plus à la fin ...

                    - Il vaut mieux éviter de le lire quand on estdéprimé (même si après la lecture on se sent mieux)

Bonus :    - Le livre a été adapté au théâtre. (je n'ai pas vu malheureusement les pièces qui en sont sorties)

              - Le livre appartient à une série du même auteur ( Cycle de l'invisible) dont font partie Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran (qui est aussi un très bon livre) et Milarepa (mais je n'ai pas lu ce dernier). Cette trilogie étudie les religions avec beaucoup de finesse (boudhisme, Islam, judaïsme, chrétienté ...)

Citation : "Le jour où je suis revenu de l'école en leur disant qu'il fallait arrêter de déconner, que je savais, comme tous mes copains, que le Père Noël n'existait pas, ils avaient l'air de tomber d'un nuage. Comme j'étais plutôt furax d'être passé pour un crétin dans la cour de récréation, ils m'ont juré qu'ils n'avaient jamais voulu me tromper et qu'ils avaient cru, eux, sincèrement, que le Père Noël existait, et qu'ils étaient déçus d'apprendre que ce n'était pas vrai! Deux vrais tarés, je vous dis, Mamie-Rose!"

N'hésitez pas à donner votre avis sur ce livre ou sur d'autres ... La lecture est aussi un partage.