• Allez admettons que le précédent restait trop spirituel, chers visiteurs voici de l'amour corporel à l'état pur, et vous ne pourrez pas dire que l'auteur est un inconnu !!! (bon j'avoue c'est pas ce genre de poème qu'un prince doit réciter, mais cela reste de la poésie)

    Con large comme un estuaire

      Con large comme un estuaire 
     Où meurt mon amoureux reflux  
    Tu as la saveur poissonnière  l'odeur de la bite et du cul 
     La fraîche odeur trouduculière  
      Femme ô vagin inépuisable 
     Dont le souvenir fait bander  
    Tes nichons distribuent la manne  
    Tes cuisses quelle volupté  
    même tes menstrues sanglantes   Sont une liqueur violente 
       La rose-thé de ton prépuce  
    Auprès de moi s'épanouit  
    On dirait d'un vieux boyard russe
      Le chibre sanguin et bouffi  
    Lorsqu'au plus fort de la partouse  
    Ma bouche à ton noeud fait ventouse.
     Guillaume Apollinaire 


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  •  Puisque certains pensent que la poésie ne se soucie que du spirituel et non du physique, voici un poème érotique de XVIIème (il en existe plein d'autres, celui-ci est plutôt soft, mais si vous voulez j'en publierais d'autres.)

    Ce poème est selon moi très evoquateur...

    (petite photo de mes jambes)

    Jouissance

    Aujourd'hui dans tes bras j'ai demeuré pâmée,
    Aujourd'hui, cher Tirsis, ton amoureuse ardeur
    Triomphe impunément de toute ma pudeur
    Et je cède aux transports dont mon âme est charmée.

    Ta flamme et ton respect m'ont enfin désarmée ;
    Dans nos embrassements, je mets tout mon bonheur
    Et je ne connais plus de vertu ni d'honneur
    Puisque j'aime Tirsis et que j'en suis aimée.

    O vous, faibles esprits, qui ne connaissez pas
    Les plaisirs les plus doux que l'on goûte ici-bas,
    Apprenez les transports dont mon âme est ravie !

    Une douce langueur m'ôte le sentiment,
    Je meurs entre les bras de mon fidèle Amant,
    Et c'est dans cette mort que je trouve la vie.

    Marie-Catherine-Hortense de Villedieu


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  • Sophie Ellis Bextor provoque avec cette publicité de la peta au slogan pour le moins frappant:

    "Voila ce qu'il reste de votre fourrure"

    Elle lutte comme tant d'autre l'on fait (Marylin Monroe avec sa campagne " a poil plutot qu'en fourrure")contre le port de la fourrure animale et les conditions dans lesquelles ceux ci sont traités...une noble cause..surtout lorsque l'on voit la qualté des nouvelles fausses fourrures...


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